Wild Bill Davis
Wild Bill Davis
Bonjour,
Je viens d'écouter cet organiste et j'aimerais le connaitre un peu mieux. Pouvez-vous m'indiquer dans votre collection quelques références de cd en votre possession qui pourraient me donner une idée plus précise sur lui. Merci
http://www.youtube.com/watch?v=JCkboM60BAQ
Je viens d'écouter cet organiste et j'aimerais le connaitre un peu mieux. Pouvez-vous m'indiquer dans votre collection quelques références de cd en votre possession qui pourraient me donner une idée plus précise sur lui. Merci
http://www.youtube.com/watch?v=JCkboM60BAQ
Modifié en dernier par Musimage le mer. janv. 25, 2012 10:27 am, modifié 2 fois.
"La véritable amitié, c’est comme la santé… tu n’en connais la valeur que lorsque tu l’as perdue." --- Charles Caleb Colton
Re: Will Bill Davis
Bien évidemment c'est Wild
Wikipédia ou Allaboutjazz relatent sa carrière.
C'est un pionnier du Hammond. Et personnellement je l'ai découvert sur un enregistrement en duo avec Johnny HODGES dans les sixties (Album Mess of blues)
Ainsi que le précise la pochette du 33t, sa passion était d'écrire des arrangements. Et il a collaboré avec D. Ellington et Count Basie qui opéraient à l'époque en "big band".
De ce fait, Wild Bill DAVIS a developpé sur Hammond, ainsi que le montre la vidéo, un style très orchestral, remplaçant les grosses sections cuivre (et c'est pas évident à maitriser).
Historiquement c'est bon à connaître?
Je pense qu'il est plus interessant de l'écouter avec un soliste (sax ou guitare), auquel il apporte un soutien aussi puissant que les riffs de grand orchestre , que tout seul (ou les parties mélodie et accompagnement ne sont pas tranchées par une différence de sonorité).
L'album Mess of blues est très sympa, avec en prime Kenny BURRELL.
Wikipédia ou Allaboutjazz relatent sa carrière.
C'est un pionnier du Hammond. Et personnellement je l'ai découvert sur un enregistrement en duo avec Johnny HODGES dans les sixties (Album Mess of blues)
Ainsi que le précise la pochette du 33t, sa passion était d'écrire des arrangements. Et il a collaboré avec D. Ellington et Count Basie qui opéraient à l'époque en "big band".
De ce fait, Wild Bill DAVIS a developpé sur Hammond, ainsi que le montre la vidéo, un style très orchestral, remplaçant les grosses sections cuivre (et c'est pas évident à maitriser).
Historiquement c'est bon à connaître?
Je pense qu'il est plus interessant de l'écouter avec un soliste (sax ou guitare), auquel il apporte un soutien aussi puissant que les riffs de grand orchestre , que tout seul (ou les parties mélodie et accompagnement ne sont pas tranchées par une différence de sonorité).
L'album Mess of blues est très sympa, avec en prime Kenny BURRELL.
Re: Will Bill Davis
chapeau bas alain !!!
y'a des mecs ici qui connaissent le dossier a fond .
respect .
on pourrait rajouter eventuellement : "no wild davis .....no jimmy smith .
(ca pourrait faire l'objet d'une these universitaire ca , tiens !!!!!)
y'a des mecs ici qui connaissent le dossier a fond .
respect .
on pourrait rajouter eventuellement : "no wild davis .....no jimmy smith .
(ca pourrait faire l'objet d'une these universitaire ca , tiens !!!!!)
full drawbar ahead !!!
Re: Wild Bill Davis
Merci pour les infos, j'ai corrigé le titre
"La véritable amitié, c’est comme la santé… tu n’en connais la valeur que lorsque tu l’as perdue." --- Charles Caleb Colton
Re: Will Bill Davis
Il a aussi fricoté avec Gene Harris et Brother Jack McDuff, j'aime bien ce guitariste.Alain C3 a écrit :L'album Mess of blues est très sympa, avec en prime Kenny BURRELL.
Legend Exp - Leslie 760 - Kurzweil PC2R - Lounsberry Tall&Fat
Re: Wild Bill Davis
Je ne suis pas le grand connaisseur que vous pourriez supposer, surtout en matière de jazz.
C'est sur les conseils avisés d'un pote (saxophoniste et jazzman) que j'avais acheté ce disque dans lequel le Hammond a une bonne place. Et que je l'ai apprécie.
Et les infos que j'ai communiquées figurent sur la pochette du 33 t.
J'ai donc pas de grands mérites.
DU moins dans cet album W.B. DAVIS démontre que le Hammond est ausi un merveilleux instrument d'accompagnement pouvant avantageusement remplacer un grosse section cuivre. Y'a du swing, de la nuance, de la précision, du punch. Bref ça mérite d'être écouté.
C'est sur les conseils avisés d'un pote (saxophoniste et jazzman) que j'avais acheté ce disque dans lequel le Hammond a une bonne place. Et que je l'ai apprécie.
Et les infos que j'ai communiquées figurent sur la pochette du 33 t.
J'ai donc pas de grands mérites.
DU moins dans cet album W.B. DAVIS démontre que le Hammond est ausi un merveilleux instrument d'accompagnement pouvant avantageusement remplacer un grosse section cuivre. Y'a du swing, de la nuance, de la précision, du punch. Bref ça mérite d'être écouté.
- mazetov
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Re: Wild Bill Davis
Tout ça ne me rajeunit pas, mais Wild Bill est le premier organiste que j'ai vu, il y a 50 ans au théâtre antique d'Orange.(j'étais tout minot quand même )
Il faisait partie du Big Band de Duke, un spectacle de 3h avec tap dancer etc...
Toute une époque, Raoul !
Il a eu droit à un set en trio, je me rappelle très bien de la sensation ressentie en l'écoutant et des frissons au déclanchement de la leslie...
Ceci dit j'ai largement préféré Jimmy par la suite.
Ca n'a rien à voir, mais en cherchant WBD sur yt je suis tombé sur un type qui fait quelques reprises...
Et là j'ai vu un truc nouveau, il peut jouer de l'orgue sur un NElectro et de la basse pendant que le bassiste va boire un coup!
http://www.youtube.com/watch?v=nsfOUNn- ... cDN1-A21wO
Jamais vu auparavant
Il faisait partie du Big Band de Duke, un spectacle de 3h avec tap dancer etc...
Toute une époque, Raoul !
Il a eu droit à un set en trio, je me rappelle très bien de la sensation ressentie en l'écoutant et des frissons au déclanchement de la leslie...
Ceci dit j'ai largement préféré Jimmy par la suite.
Ca n'a rien à voir, mais en cherchant WBD sur yt je suis tombé sur un type qui fait quelques reprises...
Et là j'ai vu un truc nouveau, il peut jouer de l'orgue sur un NElectro et de la basse pendant que le bassiste va boire un coup!
http://www.youtube.com/watch?v=nsfOUNn- ... cDN1-A21wO
Jamais vu auparavant
- EricW
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Re: Wild Bill Davis
Ah oui, Wild Bill Davis... à mon avis l'un des propagateurs à l'origine de l'orgue Hammond en jazz (par opposition au gospel et autres instances religieuses) mais peu connu aujourd'hui parce qu'il a pris un peu la poussière. Son style très très "électrique", ou disons fébrile, un tempérament façon "Lionel Hampton" a finalement été jugé trop uniforme, trop exempt de nuances (tant dans le tempo que dans l'expression), et a lassé.
Mais Wild Bill Davis était quand même synonyme de "pêche d'enfer". Comme Milt Buckner.
Il fait un usage un peu immodéré (en tous cas pour les goûts d'aujourd'hui) de la vitesse tremolo.
Les anecdotes de tonton-gaga :
- jeune convaincu de l'avenir de l'orgue H en jazz (ce qui est déjà pas mal), il avait passé commande d'un orgue aux usines Hammond vers 1943 (de tête). Mais à ce moment-là, les usines H étaient en peine activité, mais y produisaient des équipements d'armement, et pratiquement plus d'orgues ; Wild Bill Davis a du attendre près de deux ans (selon une file d'attente) la livraison de son engin (avec lequel il a tourné intensivement après) ;
- Wild Bill Davis, comme mentionné très justement ci-dessus, a été pendant un moment l'invité de Duke Ellington (qui aimait bien ajouter quelques semaines à quelques mois une touche "exotique" à sa formation sans en changer le répertoire, comme il l'a tenté avec Django Reinhardt par ex.) ; mais il ne semble pas, mis à part des versions célebres de April in Paris enregistrées dans ce contexte, que cela ait été déterminant pour la renommée de Wid Bill Davis ;
- Il a séjourné pas mal en France, plus que des passages furtifs ; il était bienvenu traditionnellement au Caveau de la Huchette (vraiment des soirées d'enfer), où il avait "sa bouteille" ; détail crousti : sur le tard, Wild Bill Davis portait une perruque, mal adaptée mal foutue, qui tenait à l'aide d'épingle de nourrices agrippées dans ses quelques cheveux périphériques résiduels (véridique) ; bien sûr ça donnait un air "pitoresque" mais limite ridicule au personnage. Il en jouait.
- etc, etc...
La discothèque ? Ben y'en a plein, enfin y'en a eu plein, mais épuisés, disparus, alors on trouve plus grand-chose.
Dans mon b$"§*l perso, remontent de temps à autre sur le dessus de la pile :
- Wild Bill Davis + Guy Lafitte, collection "the definitive black & blue sessions" (dirigées à l'époque par... par...?)
- un très bon Wild Bill Davis + Dany Doriz enregistrés live (jaquette bleue), que je retrouve pas à l'instant (putain de merde, qu'est ce que j'ai bien pu en faire...?)
- et puis aussi l'exelllllllente collec de LoneHillJazz, cinq (oui, 5 !) CDs titrés "XXXX/Wild Bill Davis" dans lesquels il fait le (grand) tour des standards en compagnie de sax-altos célèbres ; de la bonne, que d'la bonne !
Bon, commencez déjà avec ça...
Mais Wild Bill Davis était quand même synonyme de "pêche d'enfer". Comme Milt Buckner.
Il fait un usage un peu immodéré (en tous cas pour les goûts d'aujourd'hui) de la vitesse tremolo.
Les anecdotes de tonton-gaga :
- jeune convaincu de l'avenir de l'orgue H en jazz (ce qui est déjà pas mal), il avait passé commande d'un orgue aux usines Hammond vers 1943 (de tête). Mais à ce moment-là, les usines H étaient en peine activité, mais y produisaient des équipements d'armement, et pratiquement plus d'orgues ; Wild Bill Davis a du attendre près de deux ans (selon une file d'attente) la livraison de son engin (avec lequel il a tourné intensivement après) ;
- Wild Bill Davis, comme mentionné très justement ci-dessus, a été pendant un moment l'invité de Duke Ellington (qui aimait bien ajouter quelques semaines à quelques mois une touche "exotique" à sa formation sans en changer le répertoire, comme il l'a tenté avec Django Reinhardt par ex.) ; mais il ne semble pas, mis à part des versions célebres de April in Paris enregistrées dans ce contexte, que cela ait été déterminant pour la renommée de Wid Bill Davis ;
- Il a séjourné pas mal en France, plus que des passages furtifs ; il était bienvenu traditionnellement au Caveau de la Huchette (vraiment des soirées d'enfer), où il avait "sa bouteille" ; détail crousti : sur le tard, Wild Bill Davis portait une perruque, mal adaptée mal foutue, qui tenait à l'aide d'épingle de nourrices agrippées dans ses quelques cheveux périphériques résiduels (véridique) ; bien sûr ça donnait un air "pitoresque" mais limite ridicule au personnage. Il en jouait.
- etc, etc...
La discothèque ? Ben y'en a plein, enfin y'en a eu plein, mais épuisés, disparus, alors on trouve plus grand-chose.
Dans mon b$"§*l perso, remontent de temps à autre sur le dessus de la pile :
- Wild Bill Davis + Guy Lafitte, collection "the definitive black & blue sessions" (dirigées à l'époque par... par...?)
- un très bon Wild Bill Davis + Dany Doriz enregistrés live (jaquette bleue), que je retrouve pas à l'instant (putain de merde, qu'est ce que j'ai bien pu en faire...?)
- et puis aussi l'exelllllllente collec de LoneHillJazz, cinq (oui, 5 !) CDs titrés "XXXX/Wild Bill Davis" dans lesquels il fait le (grand) tour des standards en compagnie de sax-altos célèbres ; de la bonne, que d'la bonne !
Bon, commencez déjà avec ça...
L'ex-agenda des concerts Hammond : http://hammondandco.com
Re: Wild Bill Davis
V'la du documenté et ça sent le vécu !!!!
Je commence à avoir des regrets d'être passé devant le Caveau de la Huchette et de n'y avoir pas mis les pieds (1 fois peut être)
Je commence à avoir des regrets d'être passé devant le Caveau de la Huchette et de n'y avoir pas mis les pieds (1 fois peut être)
- bruno micheli
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Re: Wild Bill Davis
j'ai une complète de WBD avec duke ellington
Tous ces gens qui n'ont pas de talent...que deviendraient ils, s'il n'existait pas tous ces gens qui n'ont pas de goût (Gilbert Cesbron)
Re: Wild Bill Davis
C'est vrai que l'intérêt pour William Le Sauvage s'est quelque peu estompé...il n'en reste pas moins une très importante discographie dont, étonnamment, la majeure partie est toujours disponible. Si pas en France, du moins aux US : une consultation sur Amazon.com déroule une liste de près de 100 albums, y compris des vinyls mais aussi des cd remastérisés, la collection avec Guy Lafitte, les albums Black and Blue, etc...Une curiosité vraiment inattendue, un Cd en compagnie du grand Grant Green et de Johnny Hodges. Mes préférés..? peut -être Blue Pyramid avec Johnny Hodges et les albums où apparaissent Billy Butler.
Bill Davis reste le marqueur de l'époque pré-bop, témoin du style qui prévalait avant l'arrivée de Mr JOS : toute une atmosphère un peu nostalgique.
Bill Davis reste le marqueur de l'époque pré-bop, témoin du style qui prévalait avant l'arrivée de Mr JOS : toute une atmosphère un peu nostalgique.