Orgue Lowrey
- Joel
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Orgue Lowrey
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- Bertone Alain
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Impressionnant ! Je crois que Lowrey reste une marque très en vogue aux USA. Il y a des clubs de "joueurs de Lowrey" très actifs et dont la moyenne d'âge me transforme en véritable gamin. Je pense que Lowrey fut le principal concurent d'Hammond dans les années 70. Je me souviens qu'à la fin de ces années là, où l'orgue électronique était très à la mode, le premier étage d'un des magasins de Paul Beuscher à paris était consacré à cet instrument. Lowrey représentait le haut de gamme face aux Yamaha et autres Hönner ou Elka. Hammond n'était déja pratiquement plus prèsent. Le prix de ces modèles était en rapport avec leur prestige. J'ai eu la chance d'en trouver un un jour dans un ancien pigeonnier transformé en salle de séminaire et de pouvoir m'amuser dessus toute la soirée. Ce nétait pas, bien sur, le modèle de la photo mais le son était sympa (adapté à la variété bien sur) et surtout les claviers "Waterfall" très agéables. Voila je n'en sais pas plus mais Michel certainement que si.
Alain B.
M 162 + Leslie 770.
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- Bertone Alain
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J'ai le souvenir que lors des démos chez Paul Beuscher le Lowrey avait la faveur de l'auditoire qui restait "scotché" par la qualité du son et la puissance des basses (par le prix aussi!). Nettement un cran au-dessus de la concurrence. Le son bien sur très différent de l'Hammond mais tout à fait en ligne avec ce que le public, et client potentiel de Lowrey, attendait d'un orgue électronique à l'époque. Pas du tout pensé pour le jazz ou le rock bien sur. En fait Lowrey à réussi ce qu'Hammond à loupé. Le virage des orgues tout électronique, haut de gamme, destiné à un public disposant d'un bon pouvoir d'achat.
La tentation pour Hammond de conserver trop longtemp le générateur à roues phoniques l'a obligé à concevoir des monstres du style du X66 (je parle monstre sur le plan de la technologie) qui n'étaient en fait que des dinausores. Le générateur à roues phonique était bel et bien dans une impasse. Quand la marque en est sortie il était trop tard et la concurrence avait pris trop d'avance.
Mais finalement tant mieux pour les roufonistes du monde entier car une bonne partie des A, B, C, M, L, T, E, H, X n'auraient pas été produit et ne seraient pas disponible sur le marché de l'occasion aujourd'hui.
La tentation pour Hammond de conserver trop longtemp le générateur à roues phoniques l'a obligé à concevoir des monstres du style du X66 (je parle monstre sur le plan de la technologie) qui n'étaient en fait que des dinausores. Le générateur à roues phonique était bel et bien dans une impasse. Quand la marque en est sortie il était trop tard et la concurrence avait pris trop d'avance.
Mais finalement tant mieux pour les roufonistes du monde entier car une bonne partie des A, B, C, M, L, T, E, H, X n'auraient pas été produit et ne seraient pas disponible sur le marché de l'occasion aujourd'hui.
Alain B.
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- Joel
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ébé merci Alain pour ces explications bien claires et bien instructives. Je n'ai pas trouvé de site intéressant sur le sujet, ni de démo. Mais bon, je peux me faire une idée. En tous cas cela conforte encore tous les roufonistes dans leur choix de la roufonie...
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- Bertone Alain
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Comme pour Hammond LIVE 365 consacre un canal à la diffusion de musique sur orgue LOWREY:
http://www.live365.com/stations/chattsoundmachine
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Alain B.
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- Bertone Alain
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De rien Joël. Mais attention au style de musique. Klauss wunderlich y serai roi. Ceci n'est surtout pas un jugement, car cette musique apporte du plaisir à des millions de gens et les intégristes de tous poils m'exaspèrent. Ce n'est qu'une mise en garde pour les roufonistes plus accro en général à un autre type de musique.
Alain B.
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- MarcGriff
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Lowrey a fait très fort dans les années 70/80 en effet. Avec les modeles Holiday, Celebration, Promenade, et surtout le MX1 qui introduisait en 80 e premier arrangeur credible dans un orgue console. Je me souviens encore de ce MX1 à la foire de Francfort, c'était une révolution, ca jouait comme un big bang presque tout seul.
Les Lowrey avaient des claviers waterfall mais que j'ai toujours trouvés très mous et de bien moins bonne qualité que les claviers Hammond.
Ne pas oublier à cette époque un autre concurrent de taille avec Wurlitzer qui a produit de très beaux modèles avec troisieme petit clavier pour piloter un synthé intégré à l'orgue, l'orbitone si mes souvenirs sont exacts.
Mais Lowrey, créée en 60 par Mr Lowrey (a Chicago, c'est marrant), a été plus loin dans l'innovation (comme toute boite nouvelle par rapport aux dinosores).
Les Lowrey avaient des claviers waterfall mais que j'ai toujours trouvés très mous et de bien moins bonne qualité que les claviers Hammond.
Ne pas oublier à cette époque un autre concurrent de taille avec Wurlitzer qui a produit de très beaux modèles avec troisieme petit clavier pour piloter un synthé intégré à l'orgue, l'orbitone si mes souvenirs sont exacts.
Mais Lowrey, créée en 60 par Mr Lowrey (a Chicago, c'est marrant), a été plus loin dans l'innovation (comme toute boite nouvelle par rapport aux dinosores).
Modifié en dernier par MarcGriff le jeu. juin 15, 2006 11:13 am, modifié 1 fois.
B3/L22, A102/L251, E300/L351, PR40 et .....
Un clone MarcGriff pilotant le NI B4 II.
Projet detaillé sur [url]http://hammondcloneorganb4.over-blog.com/[/url]
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- DOUDOU FENDER
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Je me souviens avoir vu une démo d'un orgue Lowrey au salon de la musique dans les années 75(?)salon qui avait lieu dans le bois de vincennes (roseraie?).Il y avait un organiste made in usa dont j'ai acheté le 33tours ,à l'époque.L'orgue avit deux claviers,pédalier + un troisième clavier synthé le tout avec un super arrangeur.
Si je retrouve ledit disque j'éssaierais de mettre un éxtrait mp3(pour ceux qui aiment,bien sur!!!!!).
Si je retrouve ledit disque j'éssaierais de mettre un éxtrait mp3(pour ceux qui aiment,bien sur!!!!!).
Ben alors ,ça tourne?
- bruno micheli
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C'est toujours marrant d'entendre cela, envoyez les extraits......une chose est sure, c'est que les mecs qui jouaient ces trucs (hormis ceux qui se servaient d'arrangeurs automatiques bar etc) étaient de sacrés techniciens...et j'ai toujours respecté le travail....même si je n'accroche pas forcement a cette musique.
Et puis, ils y a tellement de gens qui ne savent pas que jouer..ça permet de choisir en connaissance de cause...et d'augmenter sa culture musicale...
je ne connaissais meme pas cette marque...donc....ça fait un neurone de plus qui détient une info.....avec celui de Hammond, et de wurlitzer....ça m'en fait trois
Et puis, ils y a tellement de gens qui ne savent pas que jouer..ça permet de choisir en connaissance de cause...et d'augmenter sa culture musicale...
je ne connaissais meme pas cette marque...donc....ça fait un neurone de plus qui détient une info.....avec celui de Hammond, et de wurlitzer....ça m'en fait trois
Tous ces gens qui n'ont pas de talent...que deviendraient ils, s'il n'existait pas tous ces gens qui n'ont pas de goût (Gilbert Cesbron)
- DOUDOU FENDER
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- MarcGriff
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Une petite photo sur ce collector qu'est le MX1:
Radio Live365 a une station dédiée à Lowrey: http://www.live365.com/stations/266257
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- Joel
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Si j'ai mis ce sujet sur le tapis c'est parce qu'un copain m'a parlé d'une de ses connaissances qui avait acheté un MX3 de 1982 pour une bouchée de pain. Il affirme que cela coutait 150 000 F à l'époque ... Il dit que c'est une pièce de collection.
Naturellement, le biniou n'est pas en très bon état, il y a des contacts qui ne se font pas, etc...
Mon copain ne connaissais pas au début la marque de cette orgue et moi je faisais le malin en disant que cela devait bien être un orgue Hammond. Du coup il s'est renseigné et il m'a appris le nom de cet orgue. Et le propriétaire, quant à lui, ne connait pas la marque Hammond !!! Curieux quand même...
Naturellement, le biniou n'est pas en très bon état, il y a des contacts qui ne se font pas, etc...
Mon copain ne connaissais pas au début la marque de cette orgue et moi je faisais le malin en disant que cela devait bien être un orgue Hammond. Du coup il s'est renseigné et il m'a appris le nom de cet orgue. Et le propriétaire, quant à lui, ne connait pas la marque Hammond !!! Curieux quand même...
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- Bertone Alain
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Je pense que le prix de 150.000 Francs en 1982 doit être juste. A cette époque le bas de gamme de Yamaha ou Elka démarrait à 5000 Francs alors que le moindre Lowrey était à 15 000 Francs. Mais encore une fois dans ce style d'instrument c'était un cran au-dessus des autres. Wurlitzer était très ciblé orgue de cinéma et d'une diffusion plus limité. Tout du moins en France. Pour ceux qui n'ont pas connu cette époque c'était vraiment la grande vogue des orgues électroniques (fin 70, début 80). Dans chaque centre commercial il y avait un magasin de musique où 50% de la surface était dédié à l'orgue électronique. Bien souvent il s'agissait de modèle "spinet" plus rarement de "console". Chaque salon de la musique voyait fleurir de nouvelles marques. C'est la raison pour laquelle il y en a temps à vendre d'occasions aujourd'hui.
Le célèbre pianiste, harpiste et organiste (il a été titulaire de l'orgue du Gaumont) Pierre Spiers avait dans les "Boutiques du palais des congrés" à la porte maillot un magasin très grand ou l'on ne vendait que des orgues électroniques .
Et bien sur cette période a été un beau loupé pour la marque Hammond. Un peu plus tard sont arrivés les "claviers arrengeurs". Le premier était un Yamaha suivi par un Technics. On connait la suite.
Comment à disparu ce marché ? Comme il est né. Par la promesse imbécile des constructeurs et vendeurs qui vous garantissaient de devenir un virtuose en une semaine grâce à tous les automatismes de la machine. Ils "oubliaient" simplement de dire que la musique s'apprend et que pour cela il faut beaucoup, beaucoup travailler et beaucoup, beaucoup de temps. Hormis la poussière et les dégradations du temps beaucoup des ces orgues sont aujourd'hui dans un état neuf tout du moins au niveau des contacts.
Le célèbre pianiste, harpiste et organiste (il a été titulaire de l'orgue du Gaumont) Pierre Spiers avait dans les "Boutiques du palais des congrés" à la porte maillot un magasin très grand ou l'on ne vendait que des orgues électroniques .
Et bien sur cette période a été un beau loupé pour la marque Hammond. Un peu plus tard sont arrivés les "claviers arrengeurs". Le premier était un Yamaha suivi par un Technics. On connait la suite.
Comment à disparu ce marché ? Comme il est né. Par la promesse imbécile des constructeurs et vendeurs qui vous garantissaient de devenir un virtuose en une semaine grâce à tous les automatismes de la machine. Ils "oubliaient" simplement de dire que la musique s'apprend et que pour cela il faut beaucoup, beaucoup travailler et beaucoup, beaucoup de temps. Hormis la poussière et les dégradations du temps beaucoup des ces orgues sont aujourd'hui dans un état neuf tout du moins au niveau des contacts.
Alain B.
M 162 + Leslie 770.
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Sympa comme sujet !
Pour ceux qui irons au Salon de l'orgue hammond, vous verrez peut etre un gros Lowrey en pleine face de l'entrée du Lycée ! vous pourrez pas le louper !
En faite, ce qui a toujours été recherché, c'est l'imitation de l'orchestre.
Tout commence avec les salles de spéctacle, et les cinémas aux environs de 1900.
Les animations et sonorisations se font avec des orchestres complets. A ce moment là, on commence a installer des orgues pour remplacer les orchestres par un seul musicien: un organiste. Les petites salles se contentent d'un pianiste et d'un piano.
Robert Hopes-Jones dépose alors le brevet de L'Unit-orchestra et donne a l'orgue à tuyaux un style et une ergonomie faite pour imiter l'orchestre avec percussions etc..... La célèbre console dite en fer a cheval (en arondi) est née a ce moment là, telle une cabine de Boing, l'organiste est confiné dans son orgue et change de jeux tres rapidement. L'éclairage des claviers tres intimiste ne nuit pas au spéctacle. L'orgue a tuyaux deviens alors doté de registres qui portent le nom Clarinet, violon, saxophone, violoncelle, trombone, xylophone etc... : on est en plein dans l'orchestre. Wurlitzer achète le brevet de l'Unit orchestra et vendra 2300 orgues en 30 ans ! (moy 76 orgues par ans ! )
Simplement l'imitation n'est pas parfaite, rien a faire, un orgue a tuyaux ne sera jamais un orchsestre.
En revanche, un son unique et typique est né : l'orgue de cinéma, avec ses trémolos, ses glissendos, ses flutes....
Ce son a beaucoup plu, surtout aux USA. Si bien que des les années 50/60, wurlitzer vend des orgues éléctronique mais qui cherchent a imiter non pas l'orchestre, mais l'orgue de cinéma !
Les progrés de l'orgue éléctronique donnent naissance a d'autres marques qui flairent le buiseness, conn, thomas, guilbransen, viscount, farfisa Lowrey etc....
Ceux là se retourne vers le premier But de l'orgue, comme l'Unit orchestra : Imiter l'orchestre a la maison.
Lowrey en fait partie.
Quelques marque poursuivent aujourd'hui dans cet esprit pour les amateur de cette génération, Wersi par exemple, les allemand en sont friand et les prix sont fantastique.
Pour ceux qui irons au Salon de l'orgue hammond, vous verrez peut etre un gros Lowrey en pleine face de l'entrée du Lycée ! vous pourrez pas le louper !
En faite, ce qui a toujours été recherché, c'est l'imitation de l'orchestre.
Tout commence avec les salles de spéctacle, et les cinémas aux environs de 1900.
Les animations et sonorisations se font avec des orchestres complets. A ce moment là, on commence a installer des orgues pour remplacer les orchestres par un seul musicien: un organiste. Les petites salles se contentent d'un pianiste et d'un piano.
Robert Hopes-Jones dépose alors le brevet de L'Unit-orchestra et donne a l'orgue à tuyaux un style et une ergonomie faite pour imiter l'orchestre avec percussions etc..... La célèbre console dite en fer a cheval (en arondi) est née a ce moment là, telle une cabine de Boing, l'organiste est confiné dans son orgue et change de jeux tres rapidement. L'éclairage des claviers tres intimiste ne nuit pas au spéctacle. L'orgue a tuyaux deviens alors doté de registres qui portent le nom Clarinet, violon, saxophone, violoncelle, trombone, xylophone etc... : on est en plein dans l'orchestre. Wurlitzer achète le brevet de l'Unit orchestra et vendra 2300 orgues en 30 ans ! (moy 76 orgues par ans ! )
Simplement l'imitation n'est pas parfaite, rien a faire, un orgue a tuyaux ne sera jamais un orchsestre.
En revanche, un son unique et typique est né : l'orgue de cinéma, avec ses trémolos, ses glissendos, ses flutes....
Ce son a beaucoup plu, surtout aux USA. Si bien que des les années 50/60, wurlitzer vend des orgues éléctronique mais qui cherchent a imiter non pas l'orchestre, mais l'orgue de cinéma !
Les progrés de l'orgue éléctronique donnent naissance a d'autres marques qui flairent le buiseness, conn, thomas, guilbransen, viscount, farfisa Lowrey etc....
Ceux là se retourne vers le premier But de l'orgue, comme l'Unit orchestra : Imiter l'orchestre a la maison.
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Merki Henrik ! ca me va droit au coeur ! C'est un plaisir de parler de sa passion
Et génial le site de musique ! Je me suis trouvé un station d'orgue de cinéma !
http://www.live365.com/stations/tremmedtibia
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L100P + 760